
Au cours de notre enquête, nous avons vu que la bioluminescence était le fruit d’une réaction biochimique entre deux protéines, la luciférine, et la luciférase, une enzyme. Dans la nature, elle a des rôles divers : la défense, la communication et l’attraction des proies. Nous nous sommes ensuite intéressées à la façon dont on pourrait fabriquer une source bioluminescente, à l’instar de l’entreprise Glowee, que nous avons interviewée, avec des bactéries génétiquement modifiées par transgénèse. Nous avons ainsi réalisé une expérience pour illustrer ce procédé. Puis, nous avons comparé la source Glowee avec les éclairages domestiques actuels, sur lesquels nous avons effectué des mesures à l’IOGS. Pour terminer, nous sommes revenues sur les avantages de cette source.
A l'heure actuelle, la bioluminescence n’est pas encore en mesure de remplacer les sources pour l'éclairage domestique ; elle ne peut donc pas être considérée comme l’éclairage de demain. En revanche, elle pourrait permettre de réduire la consommation en électricité, et la pollution lumineuse en remplaçant ponctuellement ces éclairages dans le cadre de l’événementiel, l’hôtellerie, la relaxation, ou l’illumination urbaine. La bioluminescence serait donc peut-être l’illumination de demain.
Enfin, il est intéressant de noter que des projets similaires existent dans de nombreux autres pays, comme le projet américain « Glowing Plants » ou « Bio-light », développé par les ingénieurs de la marque d’électronique Phillips.

